À l’approche de son assassinat par les forces spéciales américaines, Oussama Ben Laden cherchait encore des stratégies d’attaque à l’endroit des états occidentaux. Son regard se porte alors sur l’approvisionnement énergétique mondial à l’occasion d’un plan préparé dans le plus grand des secrets et qui ne vit bien heureusement jamais le jour. Il s’agissait de cibler, dans une approche chirurgicale et méthodique, comme à son habitude, des navires citernes au sein des routes pétrolières majeures dont dépend directement l’économie mondiale. Son raisonnement, qu’il détaille à l’occasion d’une lettre envoyée à un collaborateur privilégié au sein d’Al-Quaïda, est que l’économie, à l’image d’un organisme biologique, dépend grandement pour sa survie des processus métaboliques qui permettent l’exploitation de ressources énergétiques.